Ils semblent les mener vers une même quête : il s’agit tout à la fois d’enfouir pour mieux révéler, de saisir la perte pour lui rendre une présence. Pour l’une et l’autre, il est question de seuils où accoster, de limites à atteindre, pour retourner le voile, en tirant leur médium hors de ses frontières. Le point de bascule est ce qui lie les deux artistes qui, chacune à leur manière, poussent la figuration jusqu’à un point d’évanescence, jusqu’à une zone où les formes s’évanouissent et se perdent, à la lisière du visible : jusqu’à la rive des images.
Proposant un focus sur des jalons de leur travail, La rive des images instaure un dialogue intuitif entre certains moments-clés, plus ou moins récents, de leurs démarches respectives.
Proposant un focus sur des jalons de leur travail, La rive des images instaure un dialogue intuitif entre certains moments-clés, plus ou moins récents, de leurs démarches respectives.
Emmanuelle Rosso
Emmanuelle Rosso, Capture 2013 Techniques mixtes sur papier Sennelier 30x40cm
Emmanuelle Rosso vit et travaille à Belle-Île-en-Mer depuis 2017, faisant de ce lieu insulaire son terrain d'expérimentation artistique.
La peinture occupe une place centrale dans son travail et elle conçoit l'exposition tel un "bivouac", rassemblant une constellation d'œuvres qui témoignent et expriment souvent le processus créatif lui-même.
Son travail artistique, à la fois intuitif et méticuleux, explore les liens entre la mémoire, l'émotion et l'espace, invitant les spectateurs à une expérience immersive où chaque détail est soigneusement orchestré.
Ses œuvres sont des invitations à remonter les fils invisibles de la mémoire, à retrouver les gestes, les énergies et les intuitions qui nous habitent. Les installations d'Emmanuelle Rosso sont comme des portails vers des mondes inexplorés.
La peinture occupe une place centrale dans son travail et elle conçoit l'exposition tel un "bivouac", rassemblant une constellation d'œuvres qui témoignent et expriment souvent le processus créatif lui-même.
Son travail artistique, à la fois intuitif et méticuleux, explore les liens entre la mémoire, l'émotion et l'espace, invitant les spectateurs à une expérience immersive où chaque détail est soigneusement orchestré.
Ses œuvres sont des invitations à remonter les fils invisibles de la mémoire, à retrouver les gestes, les énergies et les intuitions qui nous habitent. Les installations d'Emmanuelle Rosso sont comme des portails vers des mondes inexplorés.
Guénaëlle de Carbonnières
Guénaëlle de Carbonnières, Module 1¬série Les mondes réversibles, 2023, 30 x 42 cm, gravure laser sur tirage argentique
Vit et travaille entre Mâcon et Lyon.
Sa pratique artistique qui mêle la photographie, la gravure, le dessin et des installations, interroge particulièrement la mémoire collective à travers la notion de patrimoine et l’archéologie. Ses manipulations photographiques, analogiques ou digitales, faites d’accidents, incisions, perfusions, brûlures, destructions... réconcilient diverses temporalités, proposant différentes strates de visibilités qui mettent en tension surface et profondeur, latence et présence, figuration et abstraction.
« Sa recherche esthétique s’adosse à une exploration étendue des propriétés physiques de la photographie. Simulant souvent les effets du temps sur la matière, l’artiste fait de la surface de ses œuvres un espace de transformation. De façon presque picturale, par le truchement de multiples interventions manuelles de l’ordre du dessin ou de l’incision, elle crée à la surface de ses œuvres des effets proches de l’usure, de l’érosion, de l’enfouissement ou de l’effacement. Les supports de ses images empruntent leur porosité au sol, leur profondeur à la nuit, leur étendue aux fonds marin, leur labilité à l’écran de fumée.»
Sa pratique artistique qui mêle la photographie, la gravure, le dessin et des installations, interroge particulièrement la mémoire collective à travers la notion de patrimoine et l’archéologie. Ses manipulations photographiques, analogiques ou digitales, faites d’accidents, incisions, perfusions, brûlures, destructions... réconcilient diverses temporalités, proposant différentes strates de visibilités qui mettent en tension surface et profondeur, latence et présence, figuration et abstraction.
« Sa recherche esthétique s’adosse à une exploration étendue des propriétés physiques de la photographie. Simulant souvent les effets du temps sur la matière, l’artiste fait de la surface de ses œuvres un espace de transformation. De façon presque picturale, par le truchement de multiples interventions manuelles de l’ordre du dessin ou de l’incision, elle crée à la surface de ses œuvres des effets proches de l’usure, de l’érosion, de l’enfouissement ou de l’effacement. Les supports de ses images empruntent leur porosité au sol, leur profondeur à la nuit, leur étendue aux fonds marin, leur labilité à l’écran de fumée.»
Info+
Galerie Françoise Besson
10, rue de Crimée
69001 Lyon
galeriefbesson@gmail.com
+33 (0) +33 (0)951 667 506
www.francoisebesson.com
VERNISSAGE
Le mercredi 6 mars à 17h
EXPOSITION
Du mercredi 6 mars 2024
au samedi 30 mars 2024
HORAIRES
du mercredi au samedi de 14h30 à 19h & tous les jours sur rendez-vous
10, rue de Crimée
69001 Lyon
galeriefbesson@gmail.com
+33 (0) +33 (0)951 667 506
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VERNISSAGE
Le mercredi 6 mars à 17h
EXPOSITION
Du mercredi 6 mars 2024
au samedi 30 mars 2024
HORAIRES
du mercredi au samedi de 14h30 à 19h & tous les jours sur rendez-vous